Après avoir passé des heures à regarder des chiffres et à faire du journaling j’ai posé quelques grandes réflexions pour mon business en 2024.
Voici ce que je retiens de mon bilan de l’année 2023 pour mon orientation business 2024.
Au sommaire...
Ce qui me plait dans mon métier
Créer, transformer des mots en images, en expérience, en parcours utilisateur.
Rendre les messages plus clairs, plus lumineux. Parfois même les révéler.
Aider les personnes à créer des ponts entre elles avec une communication « juste ».
Donner un « coup de pouce » en faisant la lumière sur des pépites.
Remettre plus de sens et de sérénité dans le quotidien du monde.
Mettre des couleurs, partager de la joie avec mes illustrations.
Ce qui me « beuuurkkk »
Refaire plusieurs la même chose (genre des modifs à l’infini sur un design !)
Monter une page web en pensant à la fois au graphisme, aux textes, au seo, à l’accessibilité, au responsive, au gout de mes clients, aux remarques de la sœur du coiffeur de mon client, à la flexibilité des queues de vache… pour finalement prendre trop de paramètres en compte et faire quelque chose qui ne ressemble plus à rien. (texte très long = gros sur la patate !)
Me retrouver face à quelqu’un qui veut un résultat « vite » mais qui visiblement n’a pas l’intention de se mouiller. En clair c’est à moi de me plier en 4… pas très co-construction tout ça !?
Les « mon frère », « ma sœur », « mon cousin »… font de la com ils vont s’occuper… de mon logo, de mon site, de… au choix… Parce que moi j’ai une vision globale des choses. Alors à moins que le cousin, le frère ou la sœur soient ok pour qu’on échange, ça me met clairement en porte-a-faux avec ma vision de mon métier (retexte long… tu m’as compris 😉 )
Là où je me sens vraiment à ma place
Quand j’échange avec un.e client.e et que je vois son regard s’illuminer parce que « tilt » le brouillard c’est lever et le chemin est clair.
Quand je vois des client.es rayonner avec confiance, apaisé.es et fort.es parce que leur message, leur image et le soutien de leur communication sont juste et puissant.
Quand je dessine mes demoiselles ou mes doodles tranquille dans mon bureau, dans mon cocoon et que le temps n’existe plus.
Quand on me cite pour les illustrations ou pour la slow com et que je sens que c’est empli de joie.
Là où je ne veux plus être
Être l’experte sur une partie et ne pas avoir mon mot à dire sur la vision globale. Etre exécutante.
Être la référente « site web » de mes client.e.s.
Les techniques évoluent constamment.
Je vois des pratiques plus éthiques, plus écologiques, plus responsables émerger mais… mon talent, mon expertise est plus unique et authentique sur le message que sur la technique.
Je préfère laisser cela à ceux qui « vibrent » pour ça.
Moi je suis à ma place en amont de la technique et c’est bien ainsi.
(avis aux webdesigner et au spécialistes seo… on peut être très complémentaire 😉 )
Ce que je pense être essentiel pour mes clients
Être parfaitement en phase avec l’image que renvoie son entreprise.
Pas simplement « j’aime bien mon logo » ou « on m’a dit que mon site me représentait bien » mais vraiment :
« Ce que je rayonne dans ma com c’est juste et puissant »
Comprendre et savoir utiliser les bons outils de com, pas juste être sur insta « comme tout le monde » ou « parce qu’on me la dit », mais vraiment « parce que je l’ai décidé et que je sais pourquoi ».
Et c’est pareil pour la newsletter, le blog, le site web, les réseaux business…
Avoir un fil conducteur, une colonne vertébrale évidente, naturelle dans son message pour que chaque action de com « coule de soi » sans prise de tête et sans effort
Se sentir libre de faire bouger les choses, de transmettre son message et d’être en contact avec le monde à sa manière.
En conclusion
Au travers de ces points, il est évident que le sens et la cohérence sont ce qui m’anime le plus.
J’apprends à lâcher prise sur ce qui est purement « pragmatique », la technique, les livrables, les méthodes…
Simplement parce que cela fait partie de moi. Je suis organisée et très « carré / carré ».
C’est acté… je peux me permettre d’aller plus loin dans d’autres domaines, explorer des talents moins « mesurables » mais tout aussi puissants.
Mais c’est délicat pour moi de me dire que ma valeur n’est pas « mesurable », n’entre pas dans des « standards ».
C’est en grande partie grâce à mes clientes qui sont thérapeute ou coach que je vois que la valeur d’un travail ne se mesure pas à la quantité de « livrables ».
C’est assez fou non, de penser encore ça après avoir quitté le salariat depuis plus de 10 ans.
Ce type de « bilan » de l’année (et bien plus que ça finalement) est un vrai travail d’introspection.
C’est pourquoi je le fais par « petite touche », quand je sens que c’est le juste moment pour moi.
Je laisse la part belle à mon intuition, à mes idées parfois farfelues et ça fait un bien fou.
Et toi ?
Quelles réflexions vont t’aider à avancer l’année prochaine ?