Depuis quelques temps je parle beaucoup autour de moi de « plan cascade », cet outil qui me permet d’avancer dans mes projets.
Comme promis, je vous propose un article sur ce sujet : « qu’est-ce que c’est ? » et « pourquoi je le trouve si efficace ».
Ah oui, si vous ne me suivez pas sur Instagram, j’ai fait un petit post la semaine dernière pour dire combien j’étais contente de cet outil et que ça méritait bien un article ! N’hésitez pas à me suivre sur insta !
Au sommaire :
– Au départ : le problème
– Un plan cascade c’est quoi ?
– Un déclic !
– Etape 1 : trouver la bonne quantité de temps
– Etape 2 : A chaque cycle son énergie
– Etape 3 : mettre en lumière tout ce qui trotte dans la tête
– Etape 4 : Tirer le fil conducteur de la « mindmap »
– Etape 5 : Action !
– En conclusion
Au départ : le problème
Comme beaucoup de personnes, j’ai souvent 1000 choses en tête et 1000 projets qui me tiennent à cœur, en plus de ma to-do list de tâches obligatoires évidemment !
Pas facile alors de « prioriser » et de laisser la place à des projets plus longs et plus personnels.
Je suis quelqu’un de plutôt organisée. Depuis que j’ai créé le « journal de bord », je ne me sens plus submergée mais c’est un outil qui sert à court terme.
Comment utiliser l’efficacité d’une organisation au jour le jour pour des projets plus long ?
Le plan cascade !
Un plan cascade c’est quoi ?
La première personne à m’avoir parlé de ce « plan cascade » c’est Angela (queen of possible) qui est coach.
J’avoue que j’ai trouvé que c’était une bien jolie expression, mais je n’ai pas vraiment réussi à le prendre en main… j’avais clairement du mal à comprendre ce que j’allais bien pouvoir en faire et surtout comment finalement réaliser autre chose qu’une to-do list infinie !?
Quand j’en parle autour de moi, beaucoup de personnes connaissent déjà cet outil mais l’appellent différemment.
C’est en fait une façon classique de gérer un projet : on se fixe des grands objectifs, puis on découpe en sous objectifs et en tâches. Rien de vraiment nouveau…
De mon point de vue, ce qui est différent, c’est que je l’utilise pour le développement de mon activité et mon développement perso.
Et alors ? En quoi est-ce si efficace, me direz-vous ?
Un déclic !
Comme je le dis dans mes ateliers « organisons-nous », avoir des outils c’est bien, se les approprier c’est mieux !
Il m’a fallu plusieurs années (si si…) pour enfin trouver « MON plan cascade ».
J’ai tâtonné, tourné autour du pot, écrit des pages et des pages… mais sans jamais vraiment raccrocher ses actions à mon quotidien et c’est ça le secret ! Se remettre dans le présent et trouver la juste temporalité pour ses objectifs (ça c’est mon côté slow qui ressort).
Concrètement, voilà comment j’intègre ce « plan cascade » dans mon quotidien
Etape 1 : trouver la bonne quantité de temps
Avoir de grands projets sur l’année ou même plus c’est bien, mais pour moi c’est une durée trop longue pour être vraiment dans l’action.
Je suis très attachée à la notion de cycle et de saison et c’est donc assez naturellement que je me suis tournée vers les trimestres.
3 mois pour réaliser un objectifs, c’est à la fois assez long mais pas trop.
Mon temps par plan cascade est donc de 3 mois, mais vous pouvez choisir 1 mois ou 6 mois si cela vous parle plus.
Etape 2 : A chaque cycle son énergie
Je me suis décidé sur 3 mois qui correspondent aux saisons.
Je suis donc en pleine réalisation du plan cascade de printemps : Mars – Avril – Mai
Je crois que c’est cette notion de saison qui a vraiment fait la différence et qui m’a permis de m’approprier pleinement cet outil.
Nous n’avons pas la même énergie suivant la période de l’année et comme c’est frustrant quand on n’arrive pas au bout de ses objectifs !
❄️ 🌴 En hiver et en été, mon rythme est plus lent. Ce sont des périodes où je vais plus facilement vers de la réflexion, de la stratégie.
🍂 🌷 En automne et au printemps, au contraire, je suis naturellement plus dans l’action.
Ce constat m’a permis de mettre des objectifs plutôt ciblés « stratégie » pour le plan cascade de l’hiver et « action » pour celui du printemps.
Etape 3 : mettre en lumière tout ce qui trotte dans la tête
Voilà donc arrivée la première vraie difficulté ! Comment formaliser toutes ces idées qui tourne dans nos têtes.
Faire des listes ? Des fiches ?
Ce qui marche très bien pour moi ce sont les « mind map » !
Mais soyons réaliste, tout ne va pas pourvoir tenir sur une mindmap, je dirais même que tout NE DOIT PAS tenir sinon il y en aurait beaucoup trop !
Pour ma part, j’ai décidé de choisir 3 grands domaines qui correspondent à 3 grandes périodes de mon quotidien : Com (mon activité principale), Gribouilli Street (mon activité/loisir de cœur) et perso.
Au final, j’aurai un plan cascade dédié à chaque domaine.
Comment faire une mind map ?
Vous trouverez facilement des infos sur le net sur ce sujet.
Personnellement, je prends une grande feuille (A3 c’est idéal) et des feutres de couleur et je place mes « mots clés »
Etape 4 : Tirer le fil conducteur de la « mindmap »
On pourrait imaginer créer une liste d’objectifs et de tâches directement de ces « mind map ».
Mais j’ai eu besoin d’ajouter une étape supplémentaire.
Cette étape me permet de « vraiment » hiérarchiser les objectifs.
Vous l’aurez compris, ces plans cascades n’impliquent que vous, ce n’est pas de la gestion de projet client, mais bien du développement de VOS projets, de VOTRE activité (communication, commercial, organisation…).
Il n’y a donc pas d’urgence venant de l’extérieur.
A vous de mettre le curseur de l’urgence au bon endroit… ce qui évidemment n’est pas simple puisque TOUT vous tient à cœur.
Vraiment ?
C’est là que cette 4ème étape m’a beaucoup aidée.
Pour chaque grand thème de ma mind map, j’ai écrit à quoi cela correspondait vraiment. Je me suis posée des questions du type :
- Est-ce vraiment le moment de faire ceci ou cela ? Ne serait-ce pas plus pertinent à la fin de l’année ?
- Est-ce que j’ai vraiment envie de mettre mon énergie dans cet objectif ?
- Est-ce que derrière ce point se cache autre chose ?
- …
J’ai laissé le flot de pensées se déverser… et ça fait un bien fou !
A la fin de cet exercice, j’avais les idées plus claires sur :
- ce qui relie les objectifs entre eux
- ce qui a vraiment du sens (pour moi ou pour le développement)
- ce que je me sens capable de faire tout de suite ou ce qui nécessite plus de préparation
- …
Et ainsi j’ai eu (enfin) une vision suffisamment claire pour PRIORISER.
Certains points de la mind map se sont donc trouvés directement transférés sur le trimestre suivant ou on même disparu.
Le but de cette étape : ne garder que les objectifs essentiels, 3 idéalement
J’avoue que sur la partie Gribouilli Street, je suis allée jusqu’à 6 objectifs, mais 3 étaient de l’ordre de la veille (moins prenant peut-être ?!)
Etape 5 : Action !
Lors de l’étape 4, j’ai pu clairement voir les choses à faire.
Par exemple pour la com
Objectifs « Ateliers »
- Créer un événement facebook pour l’atelier xxx
- Préparer la conférence du xx/xx
- Revoir le contenu de l’atelier xx
- Faire le bilan du programme xx avant le dernier atelier
- Revoir la com sur le groupe facebook de l’atelier xx
- Parler de l’atelier xx dans la newsletter
Clair et précis à placer directement dans mon agenda.
En conclusion
Le plan cascade, en plus d’avoir un joli nom, s’avère être pour moi un outil qui me permet d’agir sur des domaines que j’avais tendance à laisser de côté, pour le moment « où j’aurai du temps ».
De la façon dont je me le suis approprié c’est même un compagnon de développement personnel qui m’aide à poser des jalons à mon rythme et en fonction de mon énergie.
Ma première « victoire » grâce au plan cascade a été de donner pleinement sa place à Gribouilli Street et même plus !
Evidemment, je suis très enthousiaste aujourd’hui mais ce n’est que le 2ème trimestre que je fais de cette manière… qu’en sera-t-il dans un an ou deux ?
C’est en tout cas un retour d’expérience que je souhaitais partager avec vous
J’espère que cela pourra vous être utile, car on gagne tous à faire avancer son développement pro ou perso au quotidien.
Soyez serein, soyez créatif, soyez vous-même !