Aujourd’hui c’est un article de réflexion, d’idées et d’inspirations que je vous propose.
Cela fait un petit moment que je n’en avais pas fait et cela me manquait.
Le blog est un outil qui permet aussi de faire ressortir des idées. En les écrivant et en les partageant je dois clarifier les choses et les exprimer haut et fort !
Au sommaire...
La vision
Ma vision c’est la slow communication. Depuis la fin de l’été c’est clair et net.
Mais cela ne s’est pas fait en un jour et je suis finalement arrivée à un moment où j’avais besoin de simplicité.
Choisir une notion qui « enveloppe tout ».
Avec ma baseline précédente, communication digitale sereine, c’est la sérénité qui jouait ce rôle.
Ce mot m’a beaucoup apporté. Il m’a permis d’avoir un discours aligné avec « qui je suis », qui je veux être (car être sereine tous les jours ça n’est pas encore gagné, mais j’y travaille !)
Décider de passer de « communication digitale sereine » à « slow communication » c’est un vrai cap pour moi.
C’est voir plus grand, voir plus loin, voir autrement.
C’est aussi apprendre tous les jours, changer, se connaître et gagner en confiance.
C’est aussi lâcher prise sur le « résultat », les « livrables », le « quantifiable », le « rentable » et rendre leur « vrai pouvoir » à mes clients.
Car la slow communication, même si je peux poser des bases, des règles, des bonnes pratiques, cela reste un état d’esprit d’engagement dans son message.
La slow communication c’est une vraie vision de la communication à double sens :
– Mes clients et moi
– Mes clients et leurs clients.
Affirmer
Choisir de développer mon activité sous la notion de slow communication c’est aussi affirmer mon attachement à certains mouvements, à une certaine vision du monde.
Le mouvement slow
Ainsi je me retrouve dans le mouvement « slow » en général.
Ralentir mais aussi faire les choses justes, authentiques.
Avoir un vrai sens dans ses actions
C’est ce que je retrouve entre autre dans le magazine Kaizen ou dans la deuxième saison du podcast « sur la route du slow »
Fan de la théorie des petits pas.
Le cycle des saisons
Je cherche à retrouver « le vrai sens du temps » avec le cycle des saisons : les 4 saisons se suivent et reviennent toujours, mais chacune est faite d’une multitude de changement. Un temps à la fois fini et infini.
Avec le projet de l’expérience 4 saisons et Gribouilli Street.
Mais aussi avec les livres de sloli ou les minis programmes de Caroline Cressot
Le juste et l’authentique
Dans la communication, on voit de plus en plus s’affirmer les notions de « customer care », de « storytelling » de « personal branding », « d’inbound marketing »… beaucoup de mots qui ont comme fil conducteur « l’humain ».
Avec la slow communication, l’humain, celui qui communique et celui qui reçoit ou interagit avec le message passe avant les algorithmes. Et tant pis si ça ne fait pas le buzz… ou plutôt tant mieux car notre message doit avant tout toucher les « bonnes personnes ».
L’hypersensibilité
J’ai dans mon entourage beaucoup d’hypersensibles… et jusqu’à ce que je lise le livre de Maurice Barthélemy et Charlotte Wils, je n’avais pas eu le déclic.
Encore maintenant, je trouve étrange de me dire « je suis hypersensible ».
Mais ça donne une réponse à tellement de questions que ce serait vraiment bête de ne pas en profiter !
Pourquoi je fais de la communication ? Pour qu’on me comprenne car j’ai souvent eu l’impression d’être en décalage
Pourquoi j’ai tant besoin de sérénité ? Parce que tout me touche !
Pourquoi j’aime dessiner, écrire, designer ? Parce que ma créativité à besoin de s’exprimer
Pourquoi j’ai besoin de parler à mes clients plutôt que de les faire répondre à un questionnaire tout fait ? Parce qu’il y a tellement d’informations qui ne se disent pas avec des mots !
Et beaucoup, beaucoup d’autres choses encore…
La nature, l’environnement
Je l’avoue je ne suis pas une écolo militante.
Mais difficile de ne pas être touchée ou engagée à différents niveaux quand on attache autant d’importance que moi au cycle des saisons et qu’on est hypersensible.
Alors à mon « juste rythme », j’avance et je pose mes petites pierres à l’édifice.
En suivant l’association zéro déchet Tournefeuille dont je connais personnellement plusieurs membres ou encore le collectif we act for earth
Les initiatives sont variées et passionnantes.
L’entreprenariat durable, résilient et rayonnant
Et depuis quelques temps, c’est le modèle de l’entreprenariat lui-même qui change.
Avec par exemple Laure et maslowboite ou le guide de l’entrepreneur durable de Solène Pignet
Voilà quelques exemples de ce qui me pousse et me nourri dans la vision de la slow communication au quotidien.
Posture
Mais pour affirmer ma vision slow communication j’ai également eu besoin de changer de « posture ».
Depuis que je me suis lancée à mon compte, j’ai changé de « salarié à entrepreneur », en passant par freelance et indépendant.
Oui, vous allez me dire que « entrepreneur, freelance et indépendant » veulent dire la même chose… et bien pas pour moi.
Je ressens chacun comme une étape différente de mon activité.
Début 2021, je me sentais prête à passer une nouvelle étape « chef d’entreprise ».
Pas comme quelqu’un qui « a des salariés », mais pour bien faire la différence entre l’entrepreneur (un seul mot ; la personne « est » son entreprise) et le chef d’entreprise (deux mots, « chef » la personne et « entreprise » l’activité).
J’ai donc démarré un coaching avec pour ambition de passer ce cap !
La première étape a été de poser mes process, de bien redéfinir ma cible, mon offre… et à la fin de l’été la « slow communication » était pleinement dans la place.
Ok, très bien… mais c’est « chef d’entreprise » ça ?
J’ai alors réfléchi à quels « indicateurs » je pouvais me raccrocher (parce qu’un chef d’entreprise ça fait des KPI c’est bien connu !)
Et plus je faisais de tableaux et de graphiques plus je me demandais si je n’étais pas « à côté de la plaque »…
C’est quoi un « chef d’entreprise » ? Est-ce que ce mot est vraiment si important pour moi si je n’arrive pas à lui trouver son « vrai sens » ?
Une légère crise existentielle plus tard, je me plongeais dans les podcasts slow, les réseaux d’hypersensibles et le livre de l’entrepreneur durable.
Aujourd’hui les pièces du puzzle commencent à s’emboiter et cet article de blog est lui aussi une pièce.
Ecrire mon cheminement le met en lumière et ainsi je peux voir ce qui a été parcouru.
Une autre pièce est cette notion d’indicateur.
Mon amie et coach de Yoga Anne, ancienne ingénieur et grande spécialiste de la création de KPI, m’a donné quelques pistes pour créer MES indicateurs de succès.
Et s’ils sont subjectifs ça fonctionne aussi car l’important c’est qu’ils aient du sens.
Et puis enfin, au cours de mes voyages sur le net, j’ai lu une personne (sorry, je ne sais plus qui !!) qui disait qu’elle ne « travaillait » pas mais « œuvrait ».
Cette pièce là du puzzle donne tout de suite une autre dimension à mon activité et à son impact.
En conclusion
Je pense que c’est bien que je ne fasse pas de podcast car l’épisode aurait pu durer très longtemps…
A l’écrit, devoir me relire m’oblige à être plus synthétique !
Mais en dehors de ces considérations « techniques », affirmer ma vision est aujourd’hui une part essentielle de mon activité.
Des compétences, des process, un réseau… oui, mais guidé par une boussole « slow communication ».
Si vous aussi, vous êtes sur ce chemin et que vous ne vous retrouvez pas dans la communication plus « classique », nous pouvons en parler !
Si vous avez d’autres belles initiatives slow, des saisons, ou hypersensibles à partager je suis intéressée ! Partager les en commentaires.