Pour définir son identité, je n’utilise pas de long questionnaire sur les couleurs, les formes…
Autour d’un café, nous passons en revue les questions essentielles :
- Qui est Amélie ?
- Que propose t’elle ?
- A qui s’adressent ses offres ?
- Quelle est sa ou ses particularités ?
- Qu’est-ce qui fait vraiment pétiller Amélie dans ce qu’elle propose ?
- Veut-elle une image qui lui ressemble aujourd’hui ou quelque chose de différent qui va lui donner une nouvelle impulsion ?
Autant de questions qui se transformeront ensuite en couleurs, en formes, en association de typographies… etc
C’est une façon d’aborder le fameux « brief graphique » qui peut paraitre un peu différente de ce que font mes collègues graphistes.
Il y a plusieurs raisons à cela :
- Mon objectif dans la création d’une identité reste toujours orienté « communication ». Un beau logo, oui, mais un logo utile !
- Mon cœur de métier reste le web, je pense donc toujours aux différentes exploitations du graphisme. Comment je vais intégrer le logo dans le site ? Quels éléments dérivés puis-je créer pour les utiliser comme séparateur ou comme puce ? Et bien d’autres encore.
- J’ai besoin d’espace de créativité. Un document avec des questions précises c’est bien. Ca permet de cadrer et d’éviter les dérives. Mais beaucoup de réponses ne viennent pas des mots.
Je suis assez sensible à ce qui n’est pas dit, le langage non verbal : une intention dans le regard, un mouvement des mains, le décor dans lequel nous sommes (surtout si c’est là qu’Amélie reçoit ses clients).
Tout participe à l’identité visuelle.
Ce que j’aime : voir tout ce qui n’est pas dit avec des mots
Mon talent : inventer, imaginer, créer rien qu’en écoutant.
Mon objectif : donner une image juste à l’activité d’Amélie